SENSEVERINO -- article du site www.axelibre.org --

Il pourrait être le lien entre Django Reinhardt et AC/DC, Léo Ferré et les Sex Pistols, les Ramones et les VRP…

 Sanseverino vous dit bonjour avec les mains.

Pleines de doigts et bagouzées, elles triturent sans cesse une vieille gratte qu'il doit traîner depuis des lustres.

Derrière les projos, il nous fait quand même coucou ! et cause…

Vous l'avez peut-être connu en costard blanc, leader des « Voleurs de poules ». Aujourd'hui en solo, il défend ses chansons en signant paroles et musique d'un grand S qui veut dire… Sourire. Heureux sous son chapeau, Sanseverino pousse un peu plus l'exploration d'un swing-jazz manouche immédiatement accrocheur.

Vous l'avez certainement entendu sur les ondes, en triturant votre autoradio dans les embouteillages. Ses petites chansons naïves et anars auront certainement nargué votre « pfff… pas le moral aujourd'hui » si répétitif. « Dans les embouteillages, tu penses au temps où tu n'auras plus d'ongle et où tu te mangeras les dents… » , « les films de guerre, c'est ce que j'préfère… » « A Paris, quand il fait moins trois il fait froid, quand il fait moins froid il fait trois… ». Autant de petites trouvailles qui jalonnent les pistes du « Tango des gens », premier album solo du parigot. Album salué par la critique et le Grand Prix de l'Académie Charles Cros.

Maintenant que vous l'avez reconnu, faites plus amples connaissances. Un gars qui fait de la musique depuis qu'il est né, ne demande plus rien à personne, pas même son chemin vers le succès. Très heureux de pouvoir balancer ses chansons sans retenue et raconter des conneries aux gens pour les faire marrer.